1. |
[Quand J'étais Loup]
04:28
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[Quand J'étais Loup]
C’est comme quand j’étais loup
Et qu’on n’avait peur de rien
A faire crier les chiens
A hurler sous la lune
C’est comme quand j’étais démon
Prenant des bains d’acides
A rogner nos poumons
En de drôles de suicides
C’est comme quand j’étais feu
On fuyait la lumière
On se cramait les yeux
A scruter les ténèbres
C’est comme quand j’étais vampire
Une épine en plein cœur
On recherchait le pire
Tu décomptais nos heures
C’est comme quand j’étais Lugosi
Mon Dieu ! que t’étais belle
La voix de Peter Murphy
Un écho perpétuel
C’est comme si j’étais vivant
Assis au seuil du vide
Que m’emporte les vents
Les coquelicots sordides
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2. |
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[Anywhere Out Of the World]
J’avance au gré des vents contraires
Une autre voix vers d’autres vies
Quand les échos des Jazzmaster
M’empêchent de voir le monde en face
Anywhere out of the world
Chantait l’âme d’un poète mort
So far away from me
Lui répondra la mienne
Je cherche les portes d’un enfer tiède
Un monde noyé en plein brouillard
Un poing perdu, un coup de boule
De l’encre noire dans les synapses
Anywhere out of the world
Clamait l’âme d’un poète sombre
So far away from me
Lui répondra la mienne
J’avance au gré des vents mauvais
Un train perdu, une nouvelle guerre
Des vies s’effacent d’autres commencent
J’attends mon tour pour le grand saut
Anywhere out of the world
Chantait l’âme d’un poète mort
So far away from me
Lui répondra la mienne
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3. |
[Ici / Là-bas]
03:42
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[Ici/Là-bas]
C’est ici que ça se passe c’est là-bas que ça s’imbrique
C’est un ordre nouveau imposé comme une trique
Par une force invisible on n’avait pas vu venir
C’est logique après tout on fixait nos nombrils
C'est ici que ça se passe / C'est là-bas que ça s'imbrique
C’est le décompte paisible des objets inutiles
Qu’on accumule ici dans le cas peu probable
Où les nuits se disloquent sous les coups de boutoir
Des destins pathétiques des marchés interlopes
C'est ici que ça se passe / C'est là-bas que ça s'imbrique
C’est des vautours qui rôdent et nous vendent à prix d’or
Des barrières inutiles et des gestes futiles
Un peu de gel en vrac de l’alcool cataplasme
Tout finit dans la trance à l'orée du 20 heures
C'est ici que ça se passe / C'est là-bas que ça s'imbrique
C'est les compteurs qui tournent les lumières ambulancent
Et dans les sacs plastiques impossible de penser
Souvenirs intubés pour pouvoir respirer
Dans nos poumons d’acier impossible de danser
Les horizons s’étiolent les pupilles se rétractent
Mais les printemps s’étalent comme les files qui s’allongent
Vois les fleurs qui corollent et les villes qui corrodent
A travers le prisme des équilibres instables
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4. |
[Les Miroirs]
03:48
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[Les Miroirs]
Nos vies ont filé comme un songe
Entre quatre murs et les mensonges
Les fleurs du mal se sont fanées
Et c’est les mouches qui ont gagné
Et on tellement raté de trains
Qu’on va finir par dérailler
Vers le brouillard définitif
Nos âmes ont fugué vers leurs tombes
Jonchées de fleurs et de décombres
La nuit finira par les pendre
Entre les peurs et les vertiges
Le vent va briser les miroirs
Nous dissoudre enfin dans le noir
Ne resteront que les vestiges de l’autoroute
Le vent va briser les miroirs
Nous dissoudre enfin dans le noir
A la recherche des no-limit
On échouera dans les égouts
Un monde meilleur en pointillé
Où l’on pourra se défoncer
A la sortie des No man’s land
Eventrés dans les barbelés
Y’a plus grand-chose à espérer
Une belle falaise ou du cyanure
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5. |
[Kommandantur]
06:14
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[Kommandantur]
Je suis mon propre dictateur je me refuse à respirer
En attendant que vienne mon tour dans le grand cirque de la terreur
Je suis mon propre dictateur et je m’accorde des sauf-conduits
Pour un voyage en clandestin vers les confins de votre ennui
Ich bin ma Kommandantur
Je suis mon propre dictateur je m’interdis toutes les sorties
Qui me conduisent vers ces maquis où tout s’arrête au bout d’une heure
Je suis mon propre dictateur je m’interroge si brutalement
J’ai les moyens de me faire parler mais je refuse de me donner
Ich bin ma Kommandantur
Ich bin...
Je suis mon propre dictateur je cache mon âme dans un grenier
Ou dans une ambulance rouillée avec l’espoir de m’échapper
Je suis mon propre dictateur j’évite le regard des enfants
Qu’on a fini par étouffer pour que les morts puissent respirer
Ich bin ma Kommandantur
Je suis mon propre dictateur j’évite le regards des enfants
Qu’on a fini par bâillonner pour que les morts puissent respirer
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Lüderitz France
Lüderitz est un projet créé en 2015.
Victime de ses passions contradictoires,
Lüderitz se voit inexorablement
condamné à l’originalité.
Entre fulgurances poétiques, loops hypnotiques, fondations electro, sens mélodique exacerbé, guitares cristallines et tendues sur les beats immuables de Doktor Alexis Boxmann - fidèle et increvable drums-machine.
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